Ce que j’ai ressenti en partant seule en pleine nature pendant 3 jours

Partir seule en pleine nature pendant plusieurs jours peut sembler intimidant, voire audacieux, surtout quand on est habitué à la compagnie et au rythme effréné de la vie citadine. Pourtant, cette expérience offre un terrain d’exploration unique, tant sur le plan physique qu’émotionnel. Voici un partage de ce que j’ai vécu lors de mon solo de 72 heures en immersion totale dans la forêt, loin de toute agitation.

Le pouvoir ressourçant du solo en nature

Se retrouver face à soi-même, sans artifice, c’est d’abord un défi mental. En pleine nature, sans distractions numériques, le temps semble suspendu. J’ai ressenti cette étrange sensation de ralentissement, propice à la reconnexion intérieure. Loin du tumulte, chaque moment, chaque déplacement devient un temps d’observation sensible, que ce soit le bruissement des feuilles, le chant discret des oiseaux ou le souffle du vent.

Cette immersion m’a également rappelé une vérité que beaucoup omettent : la nature exerce un effet apaisant direct sur notre cerveau. Des études ont prouvé que passer du temps en milieu naturel abaisse le stress, améliore la concentration et stimule la créativité. Mon expérience personnelle s’est alignée parfaitement avec ces bienfaits.

Les cinq sens en éveil, une aventure sensorielle

Durant ces trois jours, j’ai redécouvert le monde à travers mes sens, intensifiant ma perception avec plus de présence.

• La vue : admirer des paysages immenses, parfois sauvages et préservés, a été une source de bonheur simple. Ces panoramas m’ont rappelé des pépites de nature accessibles, comme certains coin en France encore à découvrir à moins de deux heures de Paris pour une escapade ressourçante.
• Le toucher : oser fouler la terre, toucher l’écorce d’un arbre, sentir la fraîcheur d’une rivière. Ce contact retrouvé donne un sens à notre corps souvent oublié.
• Le goût : manger en pleine nature a un goût décuplé. De simples repas, parfois frugaux, prennent une saveur nouvelle, une véritable fête pour les papilles.
• L’odorat : inspirer profondément les senteurs boisées et humides, détecter le parfum des pins, des mousses, ou celui subtil des fleurs sauvages, rend l’expérience immersive.
• L’ouïe : s’accorder à la symphonie naturelle : le vent, les oiseaux, le craquement des branches. Ce silence apparent devient un véritable orchestre apaisant pour l’esprit.

La solitude choisie, entre défi et liberté

Le plus grand défi du solo, c’est d’apprivoiser la solitude. Sans distractions humaines, l’esprit peut parfois vagabonder vers des pensées ou des émotions enfouies. Ce peut être ressourçant comme déstabilisant. Mais, à mesure que les heures passent, cette solitude se transforme en véritable compagne, offrant un espace rare de liberté et d’authenticité.

J’ai été surprise par le sentiment d’autonomie et de puissance intérieure qui se manifeste quand on s’appuie uniquement sur soi-même, de la gestion du feu au bivouac, en passant par la navigation et la prise de décision. Ces moments m’ont rappelé l’importance de l’intelligence émotionnelle et de la planification efficace, tout comme le souligne l’expertise en intervention par l’aventure développée par des professionnels comme MAÏKANA.

L’appel à l’aventure, même pour les novices

Si l’idée vous tente mais que vous redoutez de partir seul·e dans la nature, sachez qu’il existe des ressources précieuses et des témoignages inspirants. Par exemple, une aventure inspirante d’une randonneuse solitaire racontée en détail vous donnera une idée claire de ce que cette expérience peut offrir : randonner seule 3 jours, ce qui en ressort.

Vous pouvez aussi découvrir comment d’autres, à différents âges, ont franchi le pas, comme ce témoignage touchant sur un premier voyage solo à 60 ans : premier voyage solo à 60 ans.

Le plus important reste d’y aller progressivement, bien préparé·e, en favorisant des zones sûres et accessibles, comme certains coins de France parfaits pour un week-end détente sans voiture : escapade idéale proche de chez soi.

Revenir à l’essentiel : un luxe à portée de main

Enfin, ce séjour seul en pleine nature m’a rappelé que la simplicité et la nature sont des sources inépuisables de bien-être. Dans nos sociétés où l’accélération numérique et sociale prédomine, il est crucial de reconnecter avec ces moments authentiques.

Pour ceux et celles qui cherchent à s’évader tout en privilégiant la nature brute, ces souvenirs nourrissent un véritable besoin de slow travel, écoresponsable et humain, loin des foules.

Alors, pourquoi ne pas tenter l’expérience ? L’aventure vous appelle, même sans partir à l’autre bout du monde. Pour découvrir comment vivre cette immersion en pleine nature, sans vous ruiner ni vous compliquer l’existence, jetez un œil aux conseils sur l’équipement malin pour vos escapades.

Emportez votre sac à dos, ouvrez-vous au silence, et laissez-vous surprendre par la magie d’un solo en nature.