J’ai tenté l’autostop à 35 ans : voici ce que j’en retiens

À 35 ans, j’ai décidé de tenter une aventure un peu folle : l’autostop. Bien loin de l’image romantique et désuète que l’on peut en avoir, cette expérience m’a offert une combinaison unique de rencontres, de défis et de découvertes. Si vous hésitez encore à vous lancer, voici ce que j’ai appris, entre anecdotes, conseils de sécurité et astuces pour profiter pleinement de cette pratique authentique et économique.

Pourquoi l’autostop ?

Faire du stop, c’est avant tout oser l’aventure et sortir des sentiers battus. À 35 ans, on mène souvent une vie bien tracée, mais s’arrêter au bord de la route avec son sac à dos, attendre qu’un inconnu vous embarque, c’est une vraie bouffée d’air frais. Cela permet aussi de rencontrer des personnes que vous n’auriez jamais croisées autrement, d’échanger sur leurs histoires et de découvrir une carte routière vivante pleine d’itinéraires inattendus.

Pour ceux qui se demandent si l’autostop est dangereux, la réponse est non, mais avec des précautions essentielles. Je vous partage ici les règles d’or que j’ai adoptées.

Les bases de la sécurité en autostop

Il ne faut pas se voiler la face : l’autostop comporte des risques, comme toute activité où l’on fait confiance à un inconnu. La vigilance est impérative, dès les premiers instants de la rencontre. Voici mes conseils principaux, testés sur la route :

  • Je ne monte jamais dans une voiture dont le conducteur me semble nerveux ou sous influence.
  • Je refuse de m’asseoir à l’avant si des personnes sont déjà à l’arrière dans la voiture.
  • Voitures aux vitres teintées, hors de question.
  • Je mémorise la plaque d’immatriculation avant de partir, et envoie un SMS à un proche si je voyage seul.

Au-delà du physique, protéger son matériel, notamment son appareil photo ou ses effets personnels est aussi crucial. Ne laissez rien sans surveillance et gardez les objets importants sur vous.

Comment maximiser ses chances de faire du stop rapidement ?

Mettre le pouce inlassablement peut être décourageant, mais il existe des petites astuces pour accélérer la rencontre :

  • Sourire, regarder les voitures dans les yeux et adopter une pancarte claire avec la destination.
  • Avoir un livre en main, comme une arme secrète : cela engage la curiosité et donne un air calme et cultivé.
  • En ponctuant le tout d’humour avec une phrase drôle sur la pancarte, vous détonnez et attirez l’attention sans gros effort.
  • Être actif en allant parler aux conducteurs dans les parkings ou stations-service : souvent, votre bonne humeur fera la différence.

Pour les femmes voyageant seules, faire du stop peut paraître plus intimidant, mais avec des préparations et les bons groupes de soutien, cette aventure est aussi accessible. Des sites comme Voyages d’une plume ou Bien Voyager offrent des ressources précieuses.

Les rencontres : la meilleure partie du stop

Faire du stop, c’est dire oui à l’inconnu.J’ai été accueilli comme un invité de marque chez des routiers polonais au grand cœur, discuté politique avec un prof norvégien fan de volcans, et partagé des moments humains uniques. Ces expériences valent à elles seules le détour et sont souvent l’occasion de découvrir des coins méconnus, comme le lac Tekapo en Nouvelle-Zélande, un véritable paradis pour les randonneurs.

Le stop, c’est aussi un échange culturel et un pont entre des mondes parfois très éloignés. On réalise que, malgré les différences, le lien humain reste intemporel.

Que faire si les choses tournent mal ?

Bien que cela ne m’est jamais arrivé, il faut garder en tête un plan d’urgence :

  • Un téléphone chargé, même un modèle basique, est indispensable pour envoyer votre position ou demander de l’aide.
  • Un spray de défense, surtout pour les femmes, peut être un allié précieux.
  • Ne pas hésiter à demander à s’arrêter dès que le comportement du conducteur paraît suspect.
  • En dernier recours, feindre d’appeler la police ou faire du bruit peut dissuader un agresseur.

L’autostop demande aussi de savoir dire non et de placer ses limites. Ces règles simples peuvent sauver une vie.

Les outils et sites pour préparer son voyage en stop

Pour les adeptes de la préparation, il existe de nombreuses ressources en ligne pour trouver les meilleurs spots, échanger des conseils et planifier ses itinéraires, notamment :

  • Hitchwiki : la bible de l’auto-stop, avec des cartes et conseils partout dans le monde.
  • Capitaine Rémi : un guide pour les débutants.
  • Globestoppeuse : trois conseils pratiques et rassurants pour commencer.

Ces plateformes vous aideront à organiser votre trajet tout en minimisant les risques.

Mon autostop à 35 ans : un pari réussi

Faire du stop n’est pas dépassé ni réservé aux jeunes fous du voyage. La route m’a appris à embrasser l’incertitude, à croiser des regards bienveillants et à repousser mes limites. En adoptant quelques règles simples, on peut vraiment profiter de ce mode de déplacement incroyablement humain et économique.

Si vous hésitez encore, lancez-vous. La route vous attend, le prochain conducteur aussi. Et qui sait ? Peut-être qu’une histoire incroyable vous attend juste après un lever de pouce.

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