Se lancer à 42 ans : un premier voyage solo pas si simple
Oser voyager seul à 42 ans est une aventure pleine de défis et de révélations. Après des années ponctuées par les études, la carrière, la famille et les engagements, il est naturel de ressentir un mélange d’excitation et d’appréhension. J’en ai fait l’expérience lors de mon premier voyage solo long, et voici ce que ce parcours m’a enseigné.
1. Les questionnements : affronter ses peurs pour préparer le saut
Le premier frein est souvent mental. Est-ce le bon moment ? Suis-je capable de partir sans personne à mes côtés ? Ces interrogations sont normales. Même si j’avais déjà vécu à l’étranger et bougé fréquemment, voyager seule sur plusieurs semaines reste un saut dans l’inconnu. Je me suis longuement demandé si ce voyage au Vietnam, mon premier travel crush, était l’occasion idéale ou si j’allais préférer rester dans ma zone de confort.
Pour me rassurer, j’ai organisé un itinéraire flexible tout en conservant une certaine structure. D’ailleurs, si vous préparez votre premier voyage solo, je vous recommande vivement de consulter ce guide complet pour réussir son premier voyage solo.
2. Les découvertes : apprendre à s’apprécier en mode solo
Voyager seule signifie redécouvrir le voyage à son propre rythme. J’ai commencé mon périple à Hanoi, où les souvenirs d’un précédent séjour sont venus me rassurer. Mais c’est bien la liberté de décision qui m’a marquée. Plus besoin de faire des compromis, chaque activité s’est organisée selon mes envies, non selon un consensus. C’est aussi dans ces moments de solitude que l’on apprend à savourer l’instant, un repas de street food au coin d’une rue animée ou la lecture d’un bon livre au bord d’un lac.
Le paradoxe, c’est que voyager seul ne veut pas dire être seul : les rencontres de baroudeurs venus des quatre coins du monde sont souvent au rendez-vous. Par exemple, lors de ma première soirée à Hué, j’ai diné avec six voyageuses solitaires venant d’Europe et d’Asie. Pour vous aider à sortir de votre bulle, n’hésitez pas à lire nos astuces pour rencontrer du monde en voyage solo.
3. Les réalités : s’adapter sans perdre confiance
Le solo travel est une école de la vie. Les imprévus ne manquent pas : perte de documents, petits soucis de budget ou moments de solitude. J’en ai aussi vécu, comme beaucoup. L’important est de garder son sang-froid et sa capacité d’adaptation. Sachez qu’il existe des ressources utiles pour vous simplifier la vie, comme ce guide sur les documents essentiels à ne jamais oublier.
Même dans mes passages les plus difficiles, les rencontres et les liens créés m’ont redonné foi en l’humanité. Je n’étais jamais complètement seule, même dans ce bus de nuit de 12 heures où j’ai fait connaissance de deux voyageurs hollandais, avec lesquels j’ai prolongé l’aventure.
Le déclic : pourquoi il n’est jamais trop tard pour partir
Il n’y a pas d’âge pour devenir voyageur solo. Beaucoup pensent qu’à 40 ans et plus, il est trop tard. Or, parmi les nombreux voyageurs rencontrés, plusieurs femmes de plus de 60 voire 70 ans partagent cette même passion. Par exemple, Liliane, 72 ans, qui a choisi, après une vie consacrée aux autres, de consacrer plusieurs mois par an à découvrir le monde.
Si vous cherchez une source d’inspiration, cet article sur le voyage en solo après 40 ans est un hommage vibrant à toutes les baroudeuses assumées.
Les obstacles : comment les dépasser pour enfin partir
Les freins sont nombreux mais souvent surmontables.
- Le budget : Il faut parfois faire des sacrifices importants. Mais en remplaçant quelques plaisirs occasionnels par des repas locaux ou en sous-louant votre logement, il est possible de financer son aventure. Pour apprendre à voyager léger et intelligent, ce guide est un incontournable.
- Le travail : Le congé sabbatique ou le congé sans solde sont des solutions à négocier pour se libérer un temps.
- La famille : Rassurez vos proches en leur montrant que votre choix est mûrement réfléchi et que vous resterez en contact régulier, notamment grâce aux technologies modernes.
- La peur : Celle de l’inconnu, de la solitude, ou de ne pas être à la hauteur. Mon conseil ? Lancez-vous à petites doses, par exemple en commençant par un city trip en solo.
Ce qui peut changer votre vie pendant un voyage solo
Un tel voyage peut radicalement modifier votre regard sur le monde et sur vous-même. Les rencontres improbables, des paysages à couper le souffle, des moments de détente en pleine nature ou dans une ville étrangère, tout cela forge une liberté et une confiance en soi que peu d’expériences égalent.
Envie de vous lancer ? Prenez vite vos billets, Kobo vous aidera à trouver les meilleurs tarifs pour partir sans exploser votre budget. Pour plus de conseils et d’astuces, je vous recommande aussi de parcourir ce témoignage inspirant sur le voyage en solo.
Aventurier dans l’âme, Maxime explore le monde avec son sac à dos et son appareil photo. Il partage ses itinéraires, bons plans et expériences immersives aux quatre coins du globe. Son credo : voyager intelligemment, hors des sentiers battus, sans forcément dépenser une fortune. Son but ? Faire rêver et donner envie d’oser l’aventure !